Please note that the following document, although believed to be correct at the time of issue, may not represent the current position of the CRA.
Prenez note que ce document, bien qu'exact au moment émis, peut ne pas représenter la position actuelle de l'ARC.
Principal Issues: See below
Position: See below.
Reasons: See below.
TABLE RONDE SUR LA FISCALITÉ FÉDÉRALE
APFF - CONGRÈS 2006
Question 22
Fiducie discrétionnaire et sociétés associées
La réponse de l'ARC à la question 1.2 de la table ronde sur la fiscalité fédérale du congrès de 2004 (pages 50:14 et 50:15 du tome 2 des volumes du congrès) de l'APFF, portant sur les sociétés associées et les fiducies, porte à confusion.
Les faits soumis à l'ARC étaient les suivants:
M. X est bénéficiaire d'une fiducie non testamentaire et discrétionnaire. L'acte de fiducie prévoit qu'au décès de M. X, son fils majeur, M. Y, sera le bénéficiaire substitué de la fiducie. La fiducie détient la totalité des actions émises et en circulation du capital-actions de Xco. M. Y détient la totalité des actions émises et en circulation du capital-actions de Yco.
La question importante était de déterminer si le sous-alinéa 256(1.2)f)(ii) L.I.R. était applicable relativement aux actions du capital-actions de Xco détenues par la fiducie.
Dans sa réponse, l'ARC a mentionné:
La définition de "bénéficiaire" prévue au paragraphe 108(1) L.I.R. s'applique seulement pour les fins de la sous-section k de la section B de la partie I de la L.I.R. portant sur les fiducies et leurs bénéficiaires, soit les articles 104 à 108 L.I.R. Cette définition n'est donc pas applicable pour les fins de l'alinéa 256(1.2)f) L.I.R. De plus, le paragraphe 248(25) L.I.R. n'est pas applicable pour les fins de l'alinéa 256(1.2)f) L.I.R., parce que la notion de "personne ayant un droit de bénéficiaire" n'y est pas utilisée.
En ce qui concerne la situation présentée ci-dessus, compte tenu des informations limitées fournies dans les faits, il nous apparaît que les actions de Xco seraient réputées être la propriété de M. Y en vertu du sous-alinéa 256(1.2)f)(ii) L.I.R., si la part de M. Y du capital accumulé de la fiducie dépend de la façon dont le fiduciaire (ou les fiduciaires) de la fiducie exerce son pouvoir discrétionnaire à l'égard de M. X ou n'exerce pas son pouvoir discrétionnaire à l'égard de M. X.
La réponse serait la même si l'acte de fiducie prévoyait que le fiduciaire n'aurait plus de pouvoir discrétionnaire après le décès de M. X.
Il semble y avoir une contradiction dans la réponse de l'ARC. En effet, si les notions de bénéficiaire et droit de bénéficiaire, telles que prévues aux paragraphes 108(1) et 248(25), ne sont pas applicables pour les fins du sous-alinéa 256(1.2)f)(ii), comment l'ARC peut-elle prétendre qu'un bénéficiaire substitué est un bénéficiaire aux fins du sous-alinéa 256(1.2)f)(ii), et ce, sans avoir recours au paragraphe 248(25) qui prévoit l'inclusion d'un "...droit - immédiat ou futur, conditionnel ou non,..." ?
Réponse de l'ARC
Notre compréhension de la situation présentée à la question 1.2 de la table ronde sur la fiscalité fédérale du congrès de 2004 de l'APFF, est à l'effet que M. Y est spécifiquement désigné à titre de bénéficiaire dans l'acte de fiducie, mais ne peut recevoir du revenu ou du capital de la fiducie avant le décès de M. X.
Dans une telle situation, nous croyons que M. Y peut être considéré comme un bénéficiaire selon le droit civil. À cet égard, la notion de "bénéficiaire substitué" n'est pas utilisée dans le Code civil du Québec, et à notre connaissance cette expression n'est pas utilisée habituellement en droit civil.
Selon nous, la portée du sous-alinéa 256(1.2)f)(ii) est assez large pour que cette disposition soit applicable à une personne désignée à titre de bénéficiaire même si l'ouverture de son droit au revenu et au capital de la fiducie a lieu au décès de son père.
De plus, à notre avis, il ressort du libellé du sous-alinéa 256(1.2)f)(ii) que l'intention du législateur est que cette disposition soit applicable lorsqu'une personne est désignée à titre de bénéficiaire dans l'acte de fiducie, et que sa part sur le revenu ou le capital accumulé de la fiducie est conditionnelle au fait qu'une personne exerce ou n'exerce pas un pouvoir discrétionnaire. D'ailleurs, dans sa réponse à la question 1.2 de la table ronde sur la fiscalité fédérale du congrès de 2004, le ministère des Finances avait mentionné qu'il considérait approprié, d'un point de vue de la politique fiscale, que les actions de Xco soient réputées être la propriété de M. Y en vertu du sous-alinéa 256(1.2)f)(ii).
Robert Gagnon
957-2108
Le 6 octobre 2006
2006-019597
ROUND TABLE ON FEDERAL TAXATION
APFF - 2006 CONFERENCE
Question 22
Discretionary Trust and Associated Corporations
The CRA's response to question 1.2 of the Round Table on Federal Taxation at the 2004 APFF Conference (pages 50:14 and 50:15 of volume 2 of the Conference's books), concerning associated corporations and trusts, is confusing.
The facts submitted to the CRA were the following:
Mr. X is the beneficiary of a discretionary inter vivos trust. The trust deed provides that when Mr. X dies, his adult son, Mr. Y, will be the substituted beneficiary of the trust. The trust holds all the issued and outstanding shares of the capital stock of Xco. Mr. Y holds all the issued and outstanding shares of the capital stock of another corporation, Yco.
The important issue was to determine whether subparagraph 256(1.2)(f)(ii) of the ITA was applicable with respect to the shares of the capital stock of Xco held by the trust.
In its response, the CRA mentioned the following:
The definition of "beneficiary" provided in subsection 108(1) ITA applies only for the purposes of subdivision k of Division B of Part I of the ITA concerning trusts and their beneficiaries, that is, sections 104 to 108 ITA. Therefore, this definition does not apply for the purposes of paragraph 256(1.2)(f) ITA. Further, subsection 248(25) ITA does not apply for the purposes of paragraph 256(1.2)(f) ITA because the expression "beneficially interested" is not used therein.
With respect to the situation described above, based on the limited information provided, it appears that Mr. Y would be deemed to own Xco shares pursuant to subparagraph 256(1.2)(f)(ii) ITA, if Mr. Y's share in the trust's capital depends on the trustee's (or trustees') exercise or failure to exercise any discretionary power in relation to Mr. X.
The response would be the same if the trust deed had provided that the trustee would no longer have any discretionary power after Mr. X's death.
It seems that there is a contradiction in the CRA's response. In fact, if the notions of beneficiary and beneficially interested, as provided in subsections 108(1) and 248(25), are not applicable for the purpose of subparagraph 256(1.2)(f)(ii) of the ITA, how can the CRA maintains that a substituted beneficiary is a beneficiary for the purpose of subparagraph 256(1.2)(f)(ii) of the ITA, without relying on subsection 248(25) that provides for the inclusion of "...right (whether immediate or future, whether absolute or contingent..."?
The CRA's Response
Our understanding of the situation presented in question 1.2 of the Round Table on Federal Taxation at the 2004 APFF Conference, is to the effect that Mr. Y is specifically designated as a beneficiary under the trust deed, but he cannot receive any income or capital from the trust before the death of Mr. X.
In such a situation, we believe that Mr. Y can be considered to be a beneficiary under the civil law. In this regard, the notion of "substituted beneficiary" is not used under the Quebec Civil Code, and, to our knowledge, this expression is not generally used under the civil law.
In our view, the scope of subparagraph 256(1.2)(f)(ii) of the ITA is wide enough in order for this provision to be applicable to a person designated as a beneficiary even if his right to receive income and capital of the trust arises at the time of the death of his father.
Furthermore, in our opinion, the legislator's intention that emerges from the wording of subparagraph 256(1.2)(f)(ii) is that this subparagraph should be applicable where a person is designated as a beneficiary under the trust deed, and the beneficiary's share of the accumulating income or capital in the trust depends on the exercise by any person of, or the failure by any person to exercise, any discretionary power. Moreover, in its response to question 1.2 of the Round Table on Federal Taxation at the 2004 APFF Conference, the Department of Finance said that it considered appropriate, from a tax policy point of view, that the shares of Xco be deemed to be owned by Mr. Y pursuant to subparagraph 256(1.2)(f)(ii) of the ITA.
Robert Gagnon
957-2108
October 6, 2006
2006-019597
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